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Ancien responsable communication et staff du serveur à la retraite.
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Rencontre imprévue
Par où commencer ? Je ne sais même plus combien de temps c’est écoulé depuis ma dernière session d’écriture. Je vais faire vite, un groupe de sauvages est après nous. Si je ne me trompe pas, cela doit faire cinq fois que le soleil se lève, mais je ne pourrais en être sûr. Je vous explique. Quand nous sommes arrivés tout en bas, nous avons décidé de nous arrêter quelques minutes pour laisser nos pieds relaxer et faire l’inventaire de nourriture restante dans nos sacs. Après les comptes, il nous restait environ de la nourriture pour quatre ou cinq jours. Lorsque nous avons décidé de repartir, un groupe d’indigènes nous est tombé dessus à une vitesse que je ne peux toujours pas expliquer. J’ai à peine pu apercevoir ce qui se déroulait devant moi que je me suis endormi. Lorsque je me suis réveillé, Lulu, Walky, Mario et moi étions tous attachés à une sorte de totem indien d’une hauteur surprenante. Autour de nous se trouvait une colonie complète de personnages que j’appellerai Indiens, même si je doutais un peu de ce qu’ils étaient. Voyant mes coéquipiers encore un peu dans les vapes, j’en ai conclu qu’ils ont reçu la même chose que moi. Quoiqu’après Mario lui dormait encore. Lorsqu’il se réveilla, un homme de taille moyenne portant des vêtements souples et une perruque épaisse apparut et se dressa devant nous. Dans un langage un peu différent que le nôtre, j’ai compris qu’il nous avait surpris sur leurs terres et nous a gentiment expliqué que nous n’étions pas les bienvenus ici. Nous avons tenté de lui expliquer d’où nous venions et quelles aventures nous venions de vivre, mais il n’a rien voulu savoir. Suite à cela, il est parti.
Bonjour cher lecteur de ce journal, aujourd’hui, c’est Walkyrie qui vous écrit. La raison est simple, Mastermig a disparu.
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La chasse
Nous nous sommes donc arrêtés après plusieurs minutes de course folle dans la forêt. Je n’en revenais pas. Après avoir enduré autant de temps durs et survécu à autant de péripéties, il devait se faire prendre par un tas de cailloux accroché à une corde lancé par un fou. Mis à part Mario, il y a bien que Master pour faire une bêtise pareille. Je me dis que peut-être que l’entorse qu’il s’était faite quelques jours plus tôt n’a vraiment pas du aider dans cette course. Après avoir repris notre souffle, nous avons concocté un plan. Et devinez quoi : notre nouvel ami DoumQc8, l’amérindien, est de la partie. Nous allions retrouver Master, les indigènes n’ont qu’à bien se tenir, une guerre se prépare.
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DoumQc8
Une fois sorti, il prit route vers les montagnes comme nous l’avions fait, et fut pris par une tempête une fois arrivé en haut. Non loin d’une heure après, il perdit connaissance. Lorsqu’il se réveilla, il était dans la tribu ou nous nous sommes retrouvés quelques jours plus tôt. Il a donc décidé d’y rester puisqu’il n’avait nulle part autre où aller.
Lorsqu’il nous a vus arriver de force part sa tribu et qu’il apprit que nous étions condamnés à mort, il a décidé de nous faire sortir le plus vite possible avant qu’il ne soit trop tard. Voulant nous aider dans notre recherche, il a proposé son talent au combat pour sortir Master d’où il est détenu. Il nous a tout de même prévenus que son ancienne tribu était très bien armée et qu’elle comptait plusieurs centaines d’hommes prêts à se battre. Comme nous n’étions que quatre, cinq avec Master s’il s’en sort vivant, nous n’avions que très peu de chance de sortir vivant de cette guerre.
C’est sur cette dernière phrase lugubre que nous sommes allés nous coucher. Cela faisait maintenant trois jours que Master était captif.
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Le lendemain, Mario revient à notre petit campement, et le plus beau, c’est qu’il ne revenait pas seul. Il nous raconta qu’il avait trouvé en chemin deux drôles de personnage assez fou pour nous donner un coup de main. L’un d’eux s’appelait Destinais et l’autre Maeldu64. Destinais était à première vue très bavard, mais aussi très persuasif. Je ne saurais pourquoi il me donne cette impression. Mael quant à lui, semblait plus blagueur. Après avoir parlé plusieurs heures avec eux, je peux confirmer qu’il adore raconter des histoires. L’idée de Mario n’était peut-être pas si ridicule que ça après tout. Nous étions maintenant six à être prêts à aller sauver Master. Entre temps, j’ai d’ailleurs choisi quel plan nous allions suivre. Celui de passer le jour. Et nos deux nouveaux amis pourraient nous être très utiles pour distraire les gardes nuisibles. Doum avait fini d’affuter les pointes, nous avions donc quelques armes et Lulu avait presque terminé son plan de la tribu.
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La fuite
Je commence au moment où l’une de leurs armes m’accrocha les pieds, me faisant tomber sur le sol, incapable de me relever à cause de la violence de la chute. Mes amis voyant qu’ils ne pouvaient rien pour moi m’ont tourné le dos pour fuir dans la forêt, me laissant seul parmi ces monstres. Certains d’entre eux ont continué à les suivre espérant pouvoir en ramener un autre, mais ils n’y arrivèrent pas. Je fus donc leur seul et unique prisonnier pendant un peu plus d’une semaine. Je fus donc amené à leur campement à nouveau, et cette fois, ce ne fut pas avec la main douce. Deux d’entre eux me portaient, l’un de chaque côté, me tenant les épaules. Arrivés devant une tente, ils me lancèrent dedans d’une force surprenante. Je passai à travers les peaux d’animaux servant de coupe-vent à l’entrée, et tomba sur mon épaule gauche. Le bruit qui en sortit ne me dit rien de bon. Lorsque la douleur se fut dissipée, j’ouvris les yeux et vis, à côté de moi, l’homme que nous avions assommé. Il était raide et d’un blanc inquiétant, je compris donc qu’il était mort suite au coup. Cela ne faisait que 45 minutes que j’étais revenu et déjà, je savais que j’allais en prendre. Je fus attaché devant l’homme mort toute la nuit.
Je ne réussis pas à dormir de la nuit. Les vers commençaient déjà à rappliquer sur le corps inerte de l’homme et l’odeur ne se faisait pas subtile. Une fois le soleil levé, trois hommes entrèrent dans la tente, deux d’entre eux m’empoignèrent chacun une épaule, l’autre se contenta de regarder. Ils m’amenèrent à un endroit qui semblait être le centre du village. Une cage avait été mise en plein milieu. L’homme qui était devant l’ouvra et je fus projeté à l’intérieur. L’homme à qui nous avions parlé la veille arriva dans la foulée et dit un long dialogue. Je ne compris pas grand-chose. Je ne connaissais pas cette langue. Lorsqu’il eut fini, tout le monde autour de moi sur la place centrale l’acclama. Suite à cela, plusieurs paniers de roche furent apportés dans la foule. Mon cœur cessa de battre. Le premier projectile que je reçus me fit revenir sur terre. Une douleur se fit sentir au niveau de la tempe. Ça faisait un mal de chien. J’en reçus ensuite un deuxième sur le genou, puis dans l’estomac. Ensuite, j’ai arrêté de compter. J’ai dû en recevoir une centaine si pas plus. Ma peau était arrachée sur un quart de mon corps. Le reste était devenu bleu du aux coups reçus plusieurs fois au même endroit. Ils m’ont ensuite laissé pourrir dans cette cage le reste de la journée. Je ne ressentais même plus la douleur tellement elle était puissante. Je ne sais plus combien de temps je suis resté là. Le soleil était intense et la chaleur insupportable. Les oiseaux rapaces commençaient à tourner en rond haut au-dessus de la cage, puis je perdis connaissance.
Je me fis réveiller par un seau d’eau complètement glacée en pleine figure, coulant sur les blessures infectées par la terre et la sueur. J’avais les bras liés. Je ne savais pas où j’étais. J’avais tellement mal que je n’osais pas ouvrir les yeux. Un deuxième seau d’eau vint me frapper au même endroit que le premier. Je réussis enfin à ouvrir les yeux pour voir deux hommes devant moi. L’un à côté d’un bac d’eau et l’autre avec une sorte de chaîne métallique d’environ un mètre de long. Je ne vis pas tout de suite à quoi allait servir cette chaîne, mais je compris assez vite. Un coup violent à l’estomac me prit par surprise, faisant ressortir une douleur insupportable. J’eus le souffle coupé pendant cinq bonnes secondes. Puis, un autre seau d’eau. Je n’eus même quoi de quoi manger durant la journée.
Cette torture dura deux jours complets.
Plus tout ça continuait, plus une rage intérieure que je ne connaissais pas montait. Gonflait. Puis, le quatrième jour, cette rage explosa. Je ne me rappelle pas de tout de ce qui s’est passé durant les heures suivantes. Je vous raconte donc seulement ce qui me revient. Les deux mêmes hommes étaient en train de m’emmener vers je ne sais quel enfer quand je donnai un coup violent derrière le genou de l’homme à ma gauche, le faisant tomber à terre violemment. Je pris la lame qu’il avait attachée à sa ceinture et trancha la gorge de l’homme à ma droite avant même qu’il comprenne ce qui se passait. L’homme qui se tenait devant moi se retourna, et empoigna ce qui ressemblait a un fouet, je courus dans sa direction lui attrapa le poignet avant qu’il n’est le temps de terminer son geste et je lui frappai un coup dans la gorge, lui coupant le souffle. Je le tuai d’un coup de lame dans l’estomac. Je repris la lame qui s’était enfoncée dans la chair de mon ennemi et continua dans le village. Une flèche alla se planter à mes pieds. Je regardai à droite pour voir qu’un archer avait tout vu. Je courus donc dans une tante. Environ six ou sept hommes avaient le même genre de blessure que moi. L’un d’eux me cria qu’il s’appelait Golde quelque chose, mais je ne pris pas le temps de l’écouter que je sortis par l’autre porte.
Ce jour-là, j’ai vu environ quinze gardes de leur campement mourir sous mes coups et je réussis à sortir du campement une ou deux heures plus tard. Je fis environ trois heures de marche dans la direction ou j’avais vu mes amis partir. Puis, la rage et l’adrénaline commencèrent à descendre et je perdis connaissance dans les bois, incapable de me relever.
Je repris connaissance durant la nuit. Il faisait noir. Je ne voyais presque rien. J’avais du mal à me relever. Je souffrais à chaque mouvement. Je marchai lentement dans l’inconnu pendant environ une heure puis je vis un peu de lumière au loin. Il me fallut environ deux bonnes heures pour arriver à la hauteur de la lumière qui se montra être un feu. Lorsque j’arrivai à quelques dizaines de mètres, je reçus un coup derrière la tête, et tomba dans les pommes.
Je revins à moi dans une tante. Walkyrie, Lulu et Mario devant moi. Doum se tenait un peu plus loin. J’entendais aussi deux ou trois autres voix derrière. On m’expliqua que Doum m’avait frappé derrière la tête ne m’ayant pas reconnu sur le coup. Mais ce n’était pas important.
L’important, c’est que j’avais réussi.
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Mael et Destinais
Pour Destinais, j’ai cru comprendre qu’il venait d’assez loin. Je ne sais plus d’où exactement, mais bon. Il m’a dit qu’il avait voyagé seul pendant plusieurs semaines. Il ne savait plus combien exactement. Entre temps, il s’était arrêté dans un petit village. La nuit tombait et il avait envie de dormir. Il fit un détour vers la taverne, prit quelques verres et discuta avec un type sympa. Vers une ou deux heures du matin, il loua une chambre dans l’auberge de l’autre côté de la rue et alla se coucher. Le lendemain, il retourna chercher une bouteille à la taverne pour la route et continua son chemin. Après quelques heures de marche, il se fit prendre en embuscade par trois bandits qui vivaient sur les routes. Destinais avait sorti son épée et avait tué l’un des trois brigands. Suite à cela, un homme est sorti des forêts et avait commencé à se battre au côté de Destinais. C’était le type de la taverne. Un homme nommé Maël. Grâce à lui, Destinais s’en était sorti sans blessure et les trois bandits étaient hors d’état de nuire. À partir de là, ils ont continué leur chemin ensemble et aurait croisé notre groupe une dizaine de jours plus tard.
Entre cela, Destinais m’a aussi raconté comment il avait réussi à tirer une cible avec son arc en le tenant avec ses pieds et comment il a tué l’un de ses ennemis avec un champignon. Ah, et aussi combien de pas il peut faire sur les mains avec son armure sur le dos et comment il a gagné une bataille contre dix personnes avec un bâton pointu.
Pour ce qui est de Maël, l’histoire est semblable sauf que lui parlait un peu moins vite.
J’étais donc fixé, nous étions donc sept compagnons à vouloir une maison et une vie stable dans un endroit paisible.
Que la partie commence.
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